Certaines familles de Mambrui au Kenya vivent d’un petit commerce.

Dés qu’un imprévu survient pour les familles, les conditions pour continuer d’exercer sont fragiles et elles peuvent basculer très vite dans une grande misère matérielle et alimentaire.

 

L’association SWAHILISA évoque ces problèmes, en liaison avec le Comité des Sages. La solution : accorder des prêts pour un maintien des activités professionnelles.

C’est le cas de Gladys qui fut à l’origine de ces prêts ou microcrédits.

 

 

Le prêt à l’activité a commencé au cours de l’année 2010 avec le cas de Gladys

 

Cette année là un autre habitant de Mambrui à bénéficier de cette solution qui a pour avantage de ne pas amputer notre budget, par ailleurs nécessaire :

 

Shadrack : âgé de 43 ans, pêcheur.

Son filet de pêche usé et vieux ne lui permettait plus d’exercer correctement son métier.

Un Prêt de 30€ lui a été versé pour renouveler son filet de pêche.

Il doit rembourser en juillet

Gladys : âgée de 39 ans, tient un shop sur le village.

 

A la suite d’une forte bronchite, elle a du acheter des médicaments. De ce fait, elle n’a pas pu renouveler son stock de marchandises. Elle a du fermer sa boutique et n’a pu acheter les uniformes (obligatoires au Kenya) pour que ses enfants poursuivent leur scolarité.

 

L’association connait Gladys depuis plusieurs années. C’est chez elle que les bénévoles se  fournissent en fruits et légumes et nous décidons d’évoquer cette situation avec le Conseil de Sage afin d’envisager, avec eux, une solution possible.

 

Tous sont unanimes : Gladys est une personne travailleuse, sérieuse et la fermeture de sa boutique pèse sur le village. A l’unanimité, il a été décidé de lui prêter 50€ pour qu’elle puisse racheter son stock de marchandises et rouvrir ses portes. Son commerce la fait vivre elle et ses trois enfants. Ses enfants ont pu reprendre leur scolarité.

 

Il avait été convenu que Gladys rembourse ce prêt en 5 mois, pacte qui a été respecté, l’intégralité de la somme prêtée a été reversée à l’association.

 

 

Depuis, plusieurs microcrédits ont été accordés aux villageois désirant démarrer ou poursuivre une activité professionnelle. A chaque fois il y a concertation entre le Conseil des Sages et l’association.

 

Réhéma demanda la somme de 3000 Ksh (27,22€) pour relancer son petit commerce de poissons.

 

Amina demanda également 3000 Ksh (27,22€) pour redémarrer son shop de légumes, malade, elle a dépensé pour se soigner et n’a pu renouveler son stock.

 

Gladys redemanda 6000 Ksh (54,45€) Pour redémarrer son épicerie. Elle s’est endettée pour payer l’école secondaire pour sa fille.

Elle remboursera par des journées de travail à l’école comme boss-maçon !

 

 

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La boutique d’Agnès de couture et tissus

 

job local( la couture)

Job local : une couturière sur le village

 

Job local mousse de poisson à vendre

Job local : Mousse de poisson à vendre

 

 

Catarina : âgé de 35 ans, vendeuse de bijoux et tissus pour les touristes.

Afin de renouveler son stock et lui permettre ainsi de continuer à travailler, l’association lui a prêté 50€.

 

Janet : Un prêt de 85€ lui a été accordé pour démarrer son commerce de crevettes et poissons séchés.

 

Agnès  A bénéficié d’un prêt de 85€ pour se lancer dans les cultures maraîchères

 

 

 

Dans le village, les habitants ont développé des petits commerces qui  permettent de subsister : Les voici en image !

 

job local (colliers,bracelets en perles)

Travail de perles : bracelet et collier

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Job local : bracelet et perle

job local( distributeur d'eau)

Job local : la distribution d’eau

 

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Job local : Le travail du bois

 

job local (la coiffure)

Job local : La coiffure

job local( la pêche au filet)

Job local : la pêche au filet

Les statuts des animaux taillés à même le bois

 

Job local : La vendeuse de crêpes

job local( fabrication de chaises)

Job local : la fabrication de chaises

job local (tresseuse de sizaille)

Job local : Le tressage

job local( vendeuses de mangues)

Job local : la vendeuse de mangue

 

construction d'un shop

Au village :

la construction d’un shop