La situation de l’eau potable et de l'assainissement en Afrique

L'ACCES A L'EAU POTABLE

Un programme à vocation politique et internationale.

Ce programme rentre dans le cadre des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD).

Les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) demande de réduire de moitié, d’ici 2015, la proportion de la population qui n’a pas accès de façon durable à l’eau potable et à l’assainissement de base est encore importante en Afrique.

Une source d’eau potable améliorée se définit comme une source qui, par le caractère de son aménagement ou au moyen d’intervention active, est protégée de la contamination externe, en particulier de la contamination fécale.

Au-delà de cela, les maladies contractées liées au problème sanitaire de l’eau dus à une mauvaise qualité sont nombreuses, celles qui sont le plus exprimées par les personnes sont la typhoïde avec de fortes fièvres, l’hépatite A, la poliomyélite, les diarrhées importantes.

 

Toutes ses maladies se transmettent par toutes les voies de transmission oro-fécale : mains sales, aliments souillés, eau souillée.

Les maladies dites « à vers » se contractent avec de l’eau infestée (lessives, baignades…).

Une dernière catégorie de maladies liées à l’eau regroupe les maladies dont l’insecte vecteur croît dans l’eau ou à proximité de l’eau.

Ces maladies sont par exemple la malaria (le paludisme), la dengue, la fièvre jaune.

A noter que le KENYA est classé en Zone 3, la plus élevée, concernant le paludisme.

La situation de l’eau potable et de l'assainissement en Afrique : un programme à vocation politique et internationale.

 

 

La situation de l’eau sur Mambrui

 

Les habitants trouvent de l’eau non potable à 2 km du village.

 

Il s’agit d’un puits ouvert à ras du sol, en pierre, il est carré, et sa profondeur est de 5 mètres.

 

Les villageois qui n'ont pas de charrettes, ni d’animaux, ont de grandes difficultés pour transporter les bidons d'eau de 20 litres. Ce sont les femmes du village qui vont au puits une à deux fois par jour, à pied ; cela représente chaque jour plusieurs heures de travail pour elles.

 

Elles doivent avec des cordes et des seaux remonter l’eau qu’elles mettent par la suite dans de grands bidons en plastique.

 

Elles font la lessive au même endroit, elles lavent donc leur linge sur place.

Ce puits n’était vraiment pas adapté à la population, au-delà de la distance pour y accéder, cette eau non potable constituait une source de contamination pour les villageois car il n'existait pas d'aire de propreté bétonnée autour de la margelle, ni de toit.

 

Les cordes qui servaient à puiser de l'eau traînaient dans la boue avec les eaux sales de leurs lessives.

 

 

 

Permettre aux 750 habitants, et en particulier aux enfants, de consommer de l’eau potable afin d’éliminer les maladies liées à l'eau qu'ils contractaient.

 

 

 

Réalisation

 

La fontaine est située au centre du village.

 

Les travaux ont été réalisés par une entreprise africaine.

 

Les habitants ont participé à la création de la fontaine en tant que manœuvres pour sa construction.

 

Il a fallu creuser à 18 mètres de profondeur pour réaliser le puits.

 

Il a fallu mettre une aire de propreté cimentée autour de la fontaine, une margelle de sécurité.

 

Les travaux ont duré environ un mois et ont été entièrement réalisés par les ouvriers de la société, les habitants du village et les bénévoles de l’association.

 

 

 

Une formation sur le péril

de l’eau

 

La mise en place de la fontaine sera précédée de séances de formation sur la « Santé communautaire » : les bons et mauvais gestes.

 

Objectifs : Informer les participants à découvrir la cause, le mode de transmission, le traitement, les conséquences des maladies liées à une eau insalubre et la prévention de la malaria.

 

 

 

 

Les boss-maçons de l’entreprise Africaine

 

Les étapes de la construction :

 

Durant trois semaines, avec l’aide du Conseil de Sage et du Comité Eau sous la coordination de notre bénévole, Jean-Claude. 6 équipes de 5 à 6 hommes par matinée de travail, l’après midi étant trop chaud pour travailler sont formées.

Pendant tous les travaux, trois femmes en roulement (1 par jour) ont préparé le repas du midi pour chaque équipe de travailleurs.

 

Le nettoyage du terrain :

 

Dans une première étape, une équipe est allée faire des achats de matériels, brouettes, pelles, pioches, barre à mine, serpe, scie, râteau…ils ont pu ainsi déboiser, nettoyer, niveler la parcelle du terrain prévu au forage du puits. En quatre jours, le terrain était opérationnel.

 

Le forage :

 

L’entreprise a pu procéder au forage où le temps estimé était de trois jours mais deux jours consécutifs de grosses pluies et une panne de moteur a retardé le chantier de 6 jours.

C’est seulement au bout de treize jours que commença la mise en place de la pompe.

 

Le coffrage de la fontaine :

 

Pendant ce temps une équipe d’homme s’occupe de l’achat et du transport de matériaux : ciments, sable, pierres, parpaings, truelles, taloches qui ont servit à la mise en place de la dalle autour de la pompe.

C’est bien dans un travail d’équipe que se sont déroulés les travaux, car comme convenu, l’entreprise accepta que les villageois participent aux travaux, afin que ceux-ci restent acteurs en leur donnant les moyens de s’investir dans leur projet.

Le 17ème  jour, pour la joie de tous, l’eau coule au village.

 

L’entourage de la fontaine :

 

L’avant dernière étape a été la construction d’un mur en parpaing qui a été enduit et peint, un homme du village a peint le nom de la fontaine sur ce mur.

 

La clôture du terrain :

 

La dernière étape a été la prise en charge par une équipe de la protection du site de la fontaine, ils sont allés acheter le bois nécessaire, le fil de fer, se sont occupés du transport, ils ont construits un entourage de 10 mètre sur 5 mètre.

 

 

 

 

Une grande fête d’inauguration :

Avec des chants, des danses, des discours, des scènes théâtrales préparées par les habitants et une grande émotion pour les membres de l’association présents sur place.

Les femmes se font jolies !

 

Deux

Vidéos de la fête

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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Une grande fête fut organisée sur le village pour célébrer la création de la fontaine. Ce jour là, deux chèvres ont été sacrifiées et partagées pour l’inauguration.

Ce sont les femmes et les hommes du village qui ont préparé l’ensemble du repas. Les femmes et les enfants ont chanté, dansé aux rythmes des tam-tams africains.

Des jeux de rôle ont été crées par les familles, ils démontraient ce qu’il n’avait pas le droit de faire autour de la fontaine (laver le linge, faire boire les animaux…).

 

Ce fut une véritable joie et un grand honneur que de participer à cette fête, les familles étaient réunies, joyeuses, l’ambiance était très chaleureuse et c’était vraiment plus qu’agréable de les sentir heureux.

 

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Video 1 Inauguration de la fontaine (Partie 1)

Video 2 Inauguration de la fontaine (Partie 2)