Extrait rapport d’activité 2008

 

 


La reconnaissance du terrain :

 

 

Le développement des relations partenariales avec les acteurs locaux et notamment les élus de la ville de MALINDI via le chef du village de MAMBRUI, les bénévoles de l’association qui  sont  sur place, les médecins africains a également constitué  un réseau qui devra être soutenu et poursuivi dans les années à venir.

L’association a rencontré des membres de l’association « AIDS » située à MALINDI. Ils ont en charge la distribution des traitements gratuits pour ceux dont le SIDA est déclaré. Ils n’interviennent pas dans le domaine préventif de la maladie.

KENYA - 2012 Statistique
Nombre de personnes vivant avec le VIH: 1 600 000 | séroprévalence chez les adultes: 6,1%

 

 

Il existe un nombre important sur MALINDI d’associations et d’ONG (italiennes, allemandes et anglaises) mais leurs missions sont axées sur l’écologie. Ils interviennent dans le but de préserver les milieux sous marins, les plages, les espèces animalières en voie de disparition (poissons, tortues). Ils mettent en place des sites protégés « des marinas »

Watamu a été identifié comme étant l'une des 3 plus importantes aires de ponte des tortues marines au Kenya.

 

Le marché de Malindi

 

 

 


 

                Extrait rapport d’activité 2009

 

 Le début des formations : Année 2009 qui marquera également l’installation de la fontaine au sein du village.


 

 

L’association a pu organiser un programme de formation sur la santé communautaire auprès des villageois qui a été menée par une équipe d’animateurs, le médecin africain, le chef du village, et une ONG « la Croix Rouge Kenyane ». L’association règlera la prestation des intervenants.

 

 

 

Dés que les membres du Conseil des Sages et du Comité Eau ont été officialisés auprès du village, l’association a pu constater qu’ils jouaient pleinement leur rôle, remplissant leur fonction au mieux auprès des familles dans un esprit communautaire.

 

comite eau.jpg

 

 

Les villageois ont apprécié la mise en place de ce conseil car il a permis d’établir des réunions, des prises de paroles, des choix à entreprendre.

Chacun pouvait s’exprimer, délibérer sur le devenir du village.

 

 

 


 

La formation sur la sante communautaire

 

Rappel des perspectives visées :

 

La formation collective destinée aux habitants du village est indispensable et complète les actions menées autour de l’accès à l’eau. 

En effet, on constate que la population est dans une méconnaissance totale sur les problèmes liés à l’environnement, et à l’hygiène.

 

La formation devra permettre d’améliorer durablement l’état de santé des villageois.

On remarque qu’ils ont une forte demande d’apprentissage et restent volontaires, dynamiques et motivés.

 

Une telle approche via une formation collective est nécessaire, non seulement pour éviter les maladies, mais également pour promouvoir la santé et jeter les bases d’un développement viable.

 

Objectifs : Informer les participants à découvrir la cause, le mode de transmission, le traitement, les conséquences des maladies et la prévention de la malaria.

 

 

 

Les supports utilisés :

 

Série d’images plastifiées de grandes tailles (méthode Phast) représentant :

 

*      les bons gestes et les mauvais comportements

*      ce qui propage les maladies diarrhéiques ainsi que des images démontrant comment les éviter

*      la transmission de la maladie et comment se soigner une fois la maladie déclarée ?

 

Et le jeu de l’oie

 

 

 

 

 

 

 

 

Différents panneaux préventifs (dessins) ont été réalisés par les groupes et ont été affichés sur le point information du village créé à cet effet.

 

Déroulement de la formation :

 

Pendant 3 semaines les familles ont été conviées à venir participer à la formation.

 

Différents modules ont été abordés :

 

*      l’eau : les bons et les mauvais comportements d’hygiène

 

*      Les maladies diarrhéiques :

 

Comment sont-elles transmises et comment bloquer les chemins de la transmission ?

 

*      Le Paludisme ou malaria.

 

But : Réduire la mortalité des enfants en bas âge.

 

 

Robert qui explique les chemins de la transmission

 

Participants :

 

Majoritairement des femmes, et une moyenne de 4 hommes différents (tous les jours) ;

Beaucoup d’enfants également étaient présents.

 

L’équipe de formateur était composé du docteur KATANA pour tous les contenus à aborder, l’animateur Vincent, pour la traduction et la dynamique de groupe à maintenir et 2  bénévoles de SWAHILISA pour le déroulement et l’orchestration globale (humaine, matérielle, pédagogique…).

 

La méthode était de travailler en petit groupe de 8 à 10 personnes, ce qui représentait 4 groupes par jour.

 

Quant à l’impact sur leur vie quotidienne, certains changements se sont opérés, notamment sur les moyens de transmissions des maladies où les bénévoles ont senti et remarqué que les familles mettaient en place des principes de précautions liés à l’hygiène au sein de leur habitation.

 

 

 

Mais Le plus important à ce jour est d’avoir suscité chez eux, l’envie de savoir, de comprendre, d’en parler, d’avoir permis la prise de conscience qu’ils sont acteurs de ce qui se passent au sein de leur habitat, et de leur famille.