Les premières formations entreprises en 2009 sur la santé communautaire et 2010 sur l’assainissement et les latrines ont fait l’objet en 2011 d’une évaluation.

 

 

 

SWAHILISA est maintenant clairement identifiée reconnue sur le terrain tant par les officiels de Malindi qu’en France.

 

Pour finir l’année 2011 sera une année de reconnaissance par le ministère du budget des comptes publics.

L’association après plusieurs demandes a été classée d’intérêt général à vocation humanitaire.

 

Le bureau du chef de village à Mambrui

Mise en place d’évaluation individuelle sur la formation

 

Résultat et constat de l’enquête menée auprès de chaque famille

 

L’enquête s’est portée sur une soixantaine de familles.

La circulation de l’information au sein de la communauté pour participer aux formations :

 

-      90% des familles ont répondu être informées par le Conseil de Sage,

-      5 % par le chef du village et

-      5% par les voisins.

 

 

 

 

Leur motivation à vouloir y participer :

 

100% des familles ont souhaité participer à ces formations dans le but d’acquérir des connaissances sur l’hygiène, les maladies contractées liées à une mauvaise hygiène et les gestes à s’approprier pour être moins touchées par les maladies.

 

80% d’entres elles avaient totalement consciences de leur ignorance sur ces sujets capitaux, les 20% restantes avaient quelques connaissances mais ne pensaient pas qu’une mauvaise hygiène pouvait propager des maladies aussi graves.

 

Ce qu’elles ont pensé de la méthode utilisée pendant la formation ?

100% ont trouvé cela facile pour comprendre,

90% ont apprécié l’usage des dessins, des photos et des jeux pour assimiler,

100 % ont apprécié que les formations soient animées par un médecin et des animateurs africains et français.

 

 

Ce qu’elles ont exprimé et retenu est en lecture sur notre rapport d’activité 2011 sur

 

1.     L’hygiène de la maison à l’extérieur et à l’intérieur

2.    L’hygiène de l’eau et de l’alimentation 

3.    Les gestes retenus et les comportements à adopter pour traiter les diarrhées, les maladies liées aux excréments

4.    Le nettoyage de la latrine

5.    Le lavage des mains 

6.    Les gestes retenus et les comportements à adopter pour éviter le paludisme

7.    L’usage de la latrine

8.    De quoi manquent souvent les familles ?

 

 

 

 

 

Sur quels thèmes les familles souhaitent avoir une formation :

 

-      100% sur le SIDA,

-      90% sur la contraception,

-      80% sur le déroulement d’une grossesse,

-      70% sur le préservatif,

-      40% sur la sexualité,

-      20% sur l’allaitement,

-      20% sur l’alimentation,

-      10% sur l’importance de la solidarité.

 

Constat :

 

La diffusion de l’information circule bien, le conseil de sage remplit pleinement son rôle d’informateur auprès des villageois car 90% d’entre eux ont été informés des différentes formations par celui-ci.

 

Extrait rapport d’activité 2012

 

A chaque mission, nous visitons les familles et certaines sont fières de nous montrer l’état de leur latrine qu’elles entretiennent en relation avec la formation reçue.

 

De Formation, nous passons plus à des réunions de travail, de réflexions, d’échanges.

 

Les rapports d’activités montrent que l’étape de Formation s’est transformée en échanges basés sur une confiance mutuelle.

Pour l’association, c’est une grande victoire !

 

Mise en place de formations sur la contraception au planning familial en 2012

 

Les bénévoles ont remarqué de grandes affiches au dispensaire invitant les femmes à se rendre chaque mois à des formations, encadrées par des médecins, d’une durée d’ 1h30 afin de les informer des différents modes de contraceptions possibles.

 

 

A la fin de cette petite formation, les femmes peuvent choisir un moyen contraceptif : l’implant ou le stérilet, ils seront posés gratuitement. On constate que la majorité des femmes choisissent la pose d’un implant.

 

Pour l’organisation et la mise en place de cet accompagnement, l’association a travaillé comme toujours avec le Conseil de Sage.

Sarah, membre du Conseil de Sage s’est alors proposée pour sensibiliser les femmes à ces rencontres.

 

Sarah, très motivée par ce projet, accompagne régulièrement des groupes de femmes pendant l’année. La plupart des femmes de famille monoparentales ont accepté la pose de l’implant et elles ont souhaité rester anonymes.

Les femmes mariées, malgré leur désir, malheureusement n’ont pas toujours eu l’accord du mari.

Extrait rapport d’activités 2013

 

 

Dans le cadre du projet de l’école, les bénévoles de l’association, visitent plusieurs écoles kényanes : rurales, urbaines, publiques, privées…

 

 

 

 

 

Plusieurs rencontres avec différentes écoles kényanes et un organisme de formation d’instituteur ont été réalisées permettant :

 

  1. D’apporter un éclairage sur les différents fonctionnements des écoles maternelles kényanes
  2. De nous projeter concrètement dans le fonctionnement de la future école maternelle de notre association.

 

Nous nous formons à notre tour ou plutôt nous nous informons pour savoir quel « exemple » d’école nous allons créer.

 

 

 

Visite d’une école de formation pour instituteurs et institutrices à Malindi.

 

La directrice du centre nous explique l’importance de la formation des institutrices en maternelle. Celle-ci se basant essentiellement sur la pédagogie des apprentissages fondamentaux et préparant les jeunes enfants à leur future entrée au cycle primaire.

 

La directrice nous rappelle aussi l’importance de bien suivre le programme kényan avec toutes les matières obligatoires : les mathématiques, la lecture, l’écriture, le swahili, l’anglais, les sciences, les activités sociales, la religion et la musique.

 

La rencontre avec l’organisme de formation des enseignants nous a informés de l’importance de recruter du personnel diplômé pour l’apprentissage des enfants.

Suite à cette rencontre, L’association est en capacité de se positionner.

 

 

 

 

La formation des Instituteurs